Technique et mecanique du moteur 2 temps. | Distribution |
La distribution est le procédé mécanique qui permet le remplissage de la chambre de combustion d'un moteur et l'evacuation des gazs brulés. Elle peut être : 1°/ par soupapes sur un moteur 4 temps ou Diesel (des moteurs diesel a lumiere on existés he oui) 2°/Par des lumieres dans le cylindre pour les moteurs 2 temps mais on aussi été testé des moteurs avec un disque rotatif qui ouvre et ferme l'admission . Le diagramme de distribution est le systeme de mesure qui permet de savoir a quel moment dans le cycle du moteur les lumieres (ou soupapes) s'ouvrent et se ferment. Cette mesure s'effectue en degrés par un disque gradué (a 360 degrés evidemment) qu'on rend solidaire du vilebrequin, le point zéro étant le point mort haut. Tout ces principes, bien souvent existent depuis le début du moteur a explosion (en gros début du siecle) je pense au turbo et au diesel qui n'existent pas depuis 20 ans mais bien plus que ça. C'est grace a des mécaniciens souvent un peu fou au départ qu'il sont améliorés et deviennent fiables et performants. Si vous avez l'occasion testez une 204 pijot diesel des années 70 et une Golf TDI actuelle et vous comprendrez ce qu'on entend par amélioration du rendement. Actuellement on parle de l'hydrogène, de l'air comprimé ou de l'électricité avec un sourire en coin mais n'empeche que ça marche et il est fort a parier qu'on les utilisera couramment bientot pour certaines de ces énérgies. Revenons a nos moutons la distribution du 2 temps est quasi exclusivement par lumiere dans le cylindre qui sont ouvertes et fermées a des moments bien précis dans la course du piston. Globalement peu d'ouverture donne un moteur fiable et molasson et plus les ouvertures sont importantes plus les performances s'améliorent. Ne prennez pas les limes de suite cette règle est dépendante d'un tas de paramètres, c'est pas plus c'est gros plus ça marche: les gaz frais qui arrivent doivent repousser les gaz brulés mais pas trop pour ne pas s'echapper eux meme (ici le pot est trés important) et les lumieres ne doivent pas etre trop importante pour permettre une compression correct du mélange mais assez pour un remplissage maximum. Si il y aurait une regle precise tout le monde la copierai et on aurai tous le meme moteur, mais en en fait c'est le bordel faut calculer et surtout faire des essais c'est pourquoi y des moteurs puissant et generalement avec peu de couple a bas regime ou des moteurs avec plus de couple mais en pricipe molasson en haut. En encore on parle pas pour le moment de la fiabilité ou d'accorder ça avec le pot, le carbu, l'allumage etc. Allez courage ci dessous 2 éclatés de cylindre un de MBK origine et l'autre d'un accessoiriste connu qui peu devellopper 12 a 13 chevaux. C'est pas notre G2J de cet année ce kit a environ 10ans mais envoie trés bien. Vous pouvez comme cà comparer les hauteurs de lumiere par rapport a la course du haut de piston qui est representé. La position des lumieres est en principe plus haute pour les moteurs sportifs ce qui explique la pose de cale sous le cylindre pour remonter le tout mais oblige après a raboter le haut du cylindre. Ho les gars on vous le rappelle tout c'est pour s'amuser sur circuit pas sur la route, c'est tellement plus mieux le circuit pour l'eclate avec peu de risque. |
>>Voir animation<< |
Les 4 phases : 1=La combustion repousse le piston ce qui permet de fermer l'admission et de faire remonter les gaz frais par les transferts 2 = Ces gaz frais remplissent la chambre de combustion et repoussent les gaz brulés dans l'echappement. 3 = la remontée du piston ferme les transferts et la lumiere d'echappement mais ouvre la lumiere d'admission Cette ouverture et l'aspiration du piston remplissent les carters pendant que le piston comprime les gaz frais. 4 = Au point mort haut "allumage" combustion et ça repart. |
Les croquis ci dessous represente le positionnement des
lumieres et transferts sur des éclatés de cylindre.
Vous pouvez ainsi facilement voir leurs différents
positionnement selon que le moteur soit origine ou sportif.